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Bonjour les amis,
Nos 4 jours à Aksaray, comme je l’ai dit hier, nous ont permis de faire des rencontres. D’abord des enfants qui nous ont lancés une pierre, comme d’habitude, ce qui a fait un « poc » sourd contre le cc. Je suis sortie en trombe ce qui les a fait déguerpir mais ça ne les a pas empêchés d’essayer de recommencer plusieurs fois en rusant mais en vain car, à chaque fois, je sortais avant. Ils ont fini par rester à distance. C’est une question qu’on se pose régulièrement avec les enfants : que se passe t-il entre l’état de sale gosse de ces enfants-là et l’état de gentillesse et d’amabilité que montrent les turcs adultes ? Un coup de baguette magique ? C'est pas les mêmes ? ils mutent ? Allez savoir…
Des mamans sont passées nous apporter des salatalik de leur jardin (petits concombres) absolument dé-li-cieux ! Une autre fois, un couple s’arrête en Renault 12 break et ouvre son coffre pour nous en sortir des grappes de raisins qu’ils nous offrent…
Les dames aux concombres...
Notre coin tranquille. On voit le cc à droite.
Et là on voit aussi le cc, mais il faut de bons yeux hihi !(pile dans l'axe, derrière le petit arbre roux)
Julie a nettoyé le panneau solaire...
Thomas aide à remplir la cuve à eau (oui, en râlant)...
Là, ce sont les poivrons typiquement turc, ils poussent partout, par champs entiers (enfin, surtout en montagne) et on les trouve partout, partout. Ils sont non seulement très beaux mais très bons !!
je me suis fait du henné !
Des djeunss qui sont venus au contact en essayant leurs quelques phrases anglaises avec force rigolades : "what's your name ?" "how old are you ?" "see you later" "goodbye"...trop drôle et sympa !
Les photos de notre épopée "gaz" avec notre bienfaiteur dont je n'ai pas retenu le nom, à mon grand dam :
Dans le magasin du gazier, où on nous a servis force thés turcs..;miam !
Notre bienfaiteur qui fait la traduction au gazier...
...et qui va demander au marchand de légumes où se trouve le vendeur de gaz qui était là normalement...
Jolie façon de présenter les poissons chez les poissonniers
Et puis, comme j'avais un drôle de bruit sous le moteur, j'en ai profité pour l'expliquer à notre ami turc qui m'a aussi guidé vers le garage de son cousin dont le fils habite en France. Cool !
Bonus vidéo : l'arrivée au garage
"no problem" a dit le mécano. C'est les rouages qui vieillissent mais c'est pas un danger...
Dernier bonus du jour, le constat du mécano, mal filmé mais vivant :
Voilà pour aujourd'hui.
On est maintenant à Gorëme, cappadocce, depuis hier. On attend les passeports...
(Tous les liens marchent-ils ?)
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Bonjour à tous,
Notre routeur nous ayant fait faux-bon à nouveau alors que la carte sim nous a coûté 30 euros, ce qui me contrarie vraiment beaucoup, je n’ai pu continuer le blog comme je l’avais prévu, tout à ma joie hystérique d’avoir enfin accés à internet depuis le cc. Bref.
Après Ankara, nous avons pris la direction de la cappadocce à nouveau car c’est à côté. Voici des photos de la route entre Ankara et Aksaray, aux portes de la cappadocce.
Nous sommes maintenant depuis 4 jours à Aksaray. On commence à connaître le coin, les gens, les façons de vivre turque. Depuis notre coin tranquille de bivouac, nous observons les écoliers, les mamans avec petits, les marchands ambulants, les vieilles qui font leur jardin…la vie quoi.
Notre coin :
et
J’en ai aussi profité pour chercher du gaz et faire du change. J’étais à la banque mais j’avais oublié mon passeport donc retour au cc qui n’étais pas à côté et, devant le cc, un vieux turc vient vers moi et m’explique en français très bon qu’il a habité Nantes où habitent encore son cousin, son frère et je sais plus qui. On discute puis il me demande, en bon turc, si j'ai besoin de qqchose, et c'est là que j'ai placé mon gaz...et hop ! nous voilà embarqué à le suivre, il allait nous guider...mais il n'a pas évalué qu'on avait un cc et lui une petite C3 !!! On a faillit être coincé carrément dans des petites ruelles, entre des étals de vendeurs et des tracteurs !!! Dur !!
Mais j'ai du gaz !!!! youpee !! Ca n'a pas été sans mal, si je vous racontait l'épopée, il y en aurait pour une page !
je mettrais les photos demain.
En bonus, un appel à la prière dans notre coin super tranquille...les appels à la prière en Turquie sont les plus beaux...
A bientôt si on a internet demain, inch Allah !
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Salaam à tous !
Bon alors voilà un article sur notre passage hier à Ankara.
On est passé une fois à l'ambassade pour prendre rdv et on a dû revenir le lendemain donc obligation de dormir sur place. Et trouver un coin tranquille dans une telle ville ça semble être un baroud d'honneur (vieille expression française tombée en désuétude, c'est dommage). Je me suis dit "allons sur les hauteurs, il y aura peut-être plus d'espaces que dans les ruelles entremêlées et grouillantes"...car la ville est construite sur un relief aussi accidenté que San Francisco, avec des montées et des descentes ahurissantes. Les hauteurs sont souvent occupées par des maisons typiques turques et anciennes et ça donne un aspect limite bidonville car ce n'est pas propre, mais l'ambiance y est très sécurisante contre toute attente. A la nuit tombée, on a été faire un saut dans les ruelles pour chercher à manger avec Thomas, et c'était tout à fait pittoresque (nota bene : je n'y aurais pas été si j'avais senti que la sécurité n'était pas totale). L'échoppe où on a trouvé des chips et des gateaux était rudimentaire à souhait, tenue par un vieux qui fumait fort. Les turcs fument énormément.
Notre coin de paradis en photo :
Le seul ennui avec les détritus épars, outre l'odeur, ce sont les chiens errants. Toujours ces fameux chiens errants qu'on voit partout et qui coursent les pauvres cyclistes comme Bastien, lesquel avait un bâton et une bombe de défense pour se protéger. Il a été attaqué par 3 ou 4 chiens en même temps et il paraît que c'était la bataille !
Donc, le soir on a été entourés d'une quinzaine de chiens qui se battaient en groupe et en aboyant tout le temps. Et ça a duré....jusqu'au matin !!!! Pas pu fermer l'oeil !
la preuve en image :
et là aussi, il est 7 h du matin et ça vous donne une idée de comme on entend le dehors dans le cc :
Sinon le coin était très typique et moi j'aime bien les coins typiques...
On se gare dans une rue pour prendre un taxi et aller à l'ambassade. Notez mes roues mises en travers pour lutter contre l'angle de la pente. Arrgh...
t
Et là ci-dessus, photo prise vite fait dans mon rétro lors de la piiiiiire montée prise dans Ankara. très longue et très raide, voyez comme elle semble tomber derrière la voiture blanche derrière moi. Et tout au fond, au fond, la ville, tout en bas. la montée était si forte que même les bouteilles d'eau dans le cc se contractaient comme en montagne ! j'ai même dû redémarrer au milieu de la pente quand une voiture m'a bloquée. Sueurs froides là encore ! Ouf ! C'est passé !
A demain pour de nouvelles aventures !
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Salut à tous,
Une vidéo pour commencer, un coucher de soleil sur la route :
et une autre des grands espaces turques :
Ci-dessous, la tranquillité des pique-niques familiaux turcs, où les parents nous amènent parfois qqchose à manger...
Notez l'instrument inox aux pieds de la fille, c'est l'incontournable cuiseur à thé que TOUS les turcs ont. Et le barbecue super organisé sur lequel ils ont mis à cuire des keftas qui sentaient merveilleusement bons !!!! On salivait sec dans le cc qui était à 3 m de là !
Ci-dessous, un clin œil pour Joël, je me suis garée dans la montée (qui est rude !!
) du consulat d'Iran dans Trabzon. Mais...dans le sens de la descente cette fois !!! 
Bon, pour le reste des nouvelles, c'est des nouvelles nouvelles, d'où le nom ! On ne peut pas avoir les visas iraniens pour l'instant car la validité des passeports des enfants est trop courtes (chaque pays demande des validités différentes selon leur loi). Nous sommes donc partis pour Ankara, avec de la route à faire pour y trouver l'ambassade de France et refaire les passeports.
D'abord direction Samsun, en suivant la côte où il y a plein de pêcheurs et des petits ports miniatures très mignons. Pas réussi à en faire des photos en conduisant et impossibilité de s'arrêter hélas.
Chargement de melons jaunes que l'on trouve partout en Turquie
Puis route vers Merzifon, Kirikkale puis Ankara. Les paysages entre Merzifon et Kirrikale sont magnifiques ! Voir ci-dessous, on croirait de vrais tableaux
:
Arrivés sur Ankara, ville énorme et grouillante mais sympathique, jeune, dynamique, gaie et moitié moderne, moitié traditionnelle. J'ai horreur des villes mais celle-ci est intéressante à voir finalement. Ambiance très sympa mais y rouler en cc équivaut à avoir des nerfs d'acier. Il y a 2 fois où j'ai faillit ne pas passer tant la rue était petite avec des voitures garées des 2 côtés. Il devait y avoir 2 cm de chaque côté. Sueurs froides garanties et rétroviseurs rentrés. J'aurai dû filmer mais je n'y ai pas pensé !
Julie a fait la navigation avec le GPS en main et elle a assurée comme une pro ! Elle nous a amené jusque devant l'ambassade de france à travers un dédale de ruelles dingue dans cette ville immense. Bien sûr, on ne peut se garer nulle part et ça a été une autre paire de manche de pouvoir poser le cc.
On a rencontré une dame de l'ambassade qui s'occupe des étrangers en Turquie, très sympa, qui nous a bien dit qu'on ne craignais rien concernant la sécurité tant qu'on n'allait pas traîner vers la zone frontalière. Et nous en sommes LOIN ! Voilà pour rassurer ceux qui pourraient être encore inquiets. Je sais bien ce que vous voyez à la télé car je regarde les news sur internet et c'est effectivement inquiétant mais la réalité ici est différente. Les conflits sont très ciblés et localement situés. On doit maintenant attendre plusieurs jours pour aller rechercher nos passeports. La dame de l'ambassade nous a souhaité de profiter de la Turquie et elle nous appellera quand ce sera prêt.
Ci-dessous, bonus vidéo d'un coin typique d'Ankara, sur les hauteurs où nous avons dormis, où on trouve les petites maisons traditionnelles :
la suite demain...
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La suite des photos de ces montagnes qu'on traverse et qui sont si belles ...
Bonus vidéo :
Beaucoup de trafic de tracteur avec des vaches ou des moutons à l'arrière. Les tracteurs ici ont un tapis oriental qui recouvre leur moteur, c'est tradi ! mais le trafic moutons vaches et compagnie c'est en prévision de l'aïd, c'est ce qu'on a compris plus tard...(gasp)
On a terminé de grimper la montagne sous un soleil magnifique et, en haut, au col, les nuages nous attendaient...
Vidéo bonus : http://youtu.be/UfhlUNNT1-g
De l'autre côté on a été dans le mauvais temps jusqu'en bas ! Jusqu'à la côte...
La route de la côte jusqu’à Trabzon est toujours aussi moche, le long de la mer noire. On a revu l’endroit où on était tombé en panne il y a 2 ans et où c’est un muet qui s’était arrêté pour nous remorquer. Le temps est plombé sur cette côte, c’est glauque. Ce qui n’arrange rien, c’est le nombre de parcs et près le long de la route qui sont transformés en boucherie horrible et en bains de sang. C’est l’aïd qui se prépare et ils égorgent vaches et moutons à la pelle avec force bassines de sang, couteaux et hachettes, dépeçage en direct, tout ça en famille. C’est très gore et les enfants essayent de ne pas regarder. On en a même vu qui tenaient au sol un mouton mort les 4 pattes en l’air, pendant qu’un autre gonflait la bête avec une pompe à vélo ! J’ai pas fait de photos…
Bref. Une autre culture.
On a passé un cycliste voyageur qui nous a fait de grands signes dans le rétroviseur. Du coup, je l’ai attendu un peu plus loin et on a beaucoup parlé : c’est un jeune français de Paris, Bastien, qui part autour du monde en vélo. Très sympa, on lui a proposé de l’emmener lui et son attirail car il commençait à se faire tard. Lui aussi va chercher son visa pour l’Iran et on va aller faire les démarches ensembles. Il nous a raconté qu’il avait crevé 3 fois aujourd’hui le pauvre, dont une fois juste à côté de l’endroit où ils égorgeait une vache et que d’entendre la bête gémir lui a glacé les sangs. Gasp !
On est garés à Trabzon depuis 4 jours du coup, attendant l’ouverture du consulat fermé pour cause d’aïd. Bastien a planté sa tente dans le parc le long duquel on est garés, à la sortie de la ville. Si ça lui dit, je lui proposerai de passer la frontière iranienne ensemble.
Bastien et sa tente, pas loin du cc...
Là c'est nous avec Bastien le français, en ce moment même !
Demain matin on va demander nos visas au consulat iranien. Toujours aucun soucis de sécurité ici où les gens viennent vers nous pour nous donner qui des loukoums, qui un maïs grillé...
A bientôt !
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